Bienheureux Marcel Callo

Rédigé le 29/08/2017
Hubert Soulez


Marcel Callo est né en 1921, dans une famille ouvrière de Rennes. C’est un enfant et un jeune homme entier, joueur et meneur. Il s’engage d’abord dans la Croisade Eucharistique dont la devise « prie, communie, sanctifie-toi, sois a pôtre », rejoint bien sa volonté de placer l’eucharistie au cœur de sa vie. Puis il rejoint le scoutisme, dans la patrouille des Hermine, dont il devient CP. Devenu, à 12 ans, apprenti typographe dans une imprimerie, il quitte à regret le mouvement pour entrer dans la JOC.

En effet, ce mouvement peut l’aider à être chrétien dans son atelier malgré les railleries et à témoigner de sa foi. Compétent et honnête, il est apprécié des plus jeunes qui voient en lui un « grand frère ». Quand éclate la guerre en 1939, il continue son action au sein de la JOC malgré l’interdiction des mouvements chrétiens. Il se fiance avec Marguerite, rencontrée à la JOC, avant d’être réquisitionné pour le Service du Travail Obligatoire. Envoyé en Allemagne, il continue son apostolat au milieu des ouvriers d’une usine d’ar mement, malgré le froid, la faim et les difficiles conditions de travail. C’est en Jésus qu’il puise sa force et le courage de continuer. Il retrouve des jeunes allemands engagés eux aussi dans la JOC et entraîne d’autres français avec lui. Son apostolat attire l’attention de la Gestapo qui met fin à ses activités. Il est d’abord envoyé en prison : dans sa cellule, il vit avec les autres chrétiens, une vie de prière et de partage. Il est alors déporté à Mauthausen où les conditions de vie et de travail se durcissent. Épuisé, malade, il donne jusqu’au bout l’exemple du dév ouement et du courage. Il meurt le 19 mars 1945, victime de la tuberculose et de la dysenterie.