Messe à Castel Gandolfo: le Pape invite à avoir un cœur compatissant N°2

Rédigé le 25/10/2025


Le pape François nous a souvent rappelé que Dieu est miséricorde et compassion, et il a affirmé que Jésus « est la compassion du Père envers nous » (Angélus du 14 juillet 2019). Il est le bon Samaritain qui est venu à notre rencontre ; Lui, dit saint Augustin, « a daigné s’appeler notre prochain. Car Jésus-Christ s’est peint sous les traits du Samaritain secourant ce malheureux, abandonné sur le chemin par les voleurs, couvert de blessures et à demi-mort »

Nous comprenons alors pourquoi la parabole met au défi chacun de nous : puisque le Christ est la manifestation d’un Dieu compatissant, croire en Lui et le suivre comme ses disciples signifie se laisser transformer afin que nous puissions avoir nous aussi les mêmes sentiments que Lui : un cœur qui s’émeut, un regard qui voit et ne passe pas outre, deux mains qui secourent et apaisent les blessures, des épaules solides qui prennent le fardeau de ceux qui sont dans le besoin.

La première lecture d’aujourd'hui, en nous faisant écouter les paroles de Moïse, nous dit qu’obéir aux commandements du Seigneur et se convertir à Lui ne signifie pas multiplier les actes extérieurs, mais qu’il s’agit plutôt de revenir en notre cœur pour découvrir que c’est précisément là que Dieu a écrit la loi de l’amour. Si, dans l’intimité de notre vie, nous découvrons que le Christ, comme le bon Samaritain, nous aime et prend soin de nous, nous sommes alors portés nous aussi à aimer de la même manière et nous deviendront compatissants comme Lui. Guéris et aimés par le Christ, nous devenons nous aussi des signes de son amour et de sa compassion dans le monde.

Résolution :
Si, dans l’intimité de notre vie, nous découvrons que le Christ, comme le bon Samaritain, nous aime et prend soin de nous, nous sommes alors portés nous aussi à aimer de la même manière et nous deviendront compatissants comme Lui. Demandons au Christ de savoir aimer les autres comme lui-même nous aime.