Dieu aime t’il les riches? N°2
Selon la foi chrétienne, tout ce que l'on possède est un don de Dieu, l'argent aussi, donc?
Selon la foi chrétienne, tout ce que l'on possède est un don de Dieu, l'argent aussi, donc?
Pour être chrétien, faut-il être pauvre ?
« Il faut penser que seul l’autre monde nous réserve un séjour meilleur. »
« Le chemin choisi par le juste est plus ardu mais aussi plus court puisqu’il permet d’aller au ciel. »
« Dans la prière on s’élève au dessus de la tristesse de la vie. »
« Par toi-même, tu ne feras rien mais si tu prends Dieu pour centre de toutes tes actions, alors tu arriveras au but. »
Cette “salle à l'étage déjà prête” nous dit que Dieu nous précède toujours. Avant même que nous ne réalisions que nous avons besoin d'accueil, le Seigneur a déjà préparé pour nous un espace où nous pouvons nous reconnaître et nous sentir ses amis. Ce lieu est, au fond, notre cœur : une “salle” qui peut sembler vide, mais qui n'attend qu'à être reconnue, remplie et entretenue. La Pâque, que les disciples doivent préparer, est en réalité déjà prête dans le cœur de Jésus. C'est Lui qui a tout pensé, tout disposé, tout décidé. Cependant, il demande à ses amis de faire leur part. Cela nous enseigne quelque chose d'essentiel pour notre vie spirituelle : la grâce n'élimine pas notre liberté, mais la réveille. Le don de Dieu n'annule pas notre responsabilité, mais la rend féconde.
«Dieu nous précède toujours», a affirmé le Pape, entamant, ce mercredi 6 août 2025, son tout premier cycle de catéchèses sur la passion, la mort et la résurrection du Christ. Le Saint-Père fait donc savoir qu’à l’image des disciples dans les Saintes Écritures «nous sommes nous aussi invités à “préparer la Pâque” du Seigneur». Il ne s’agit pas seulement de «la Pâque liturgique, mais aussi celle de notre vie», a soutenu le Successeur de Pierre.
En commentant l'évangile de Luc (12, 32-48) de ce dimanche, le Pape a exhorté à ne pas garder pour nous les dons que Dieu nous a faits, mais à les utiliser généreusement pour le bien des autres. !
Frères et sœurs, nous avons aujourd’hui besoin de cette révolution de l’amour. Aujourd’hui, cette route qui descend de Jérusalem vers Jéricho, une ville située au-dessous du niveau de la mer, est la route empruntée par tous ceux qui sombrent dans le mal, dans la souffrance et dans la pauvreté ; c’est la route de nombreuses personnes accablées par les difficultés ou blessées par les circonstances de la vie ; c’est la route de tous ceux qui « descendent plus bas » jusqu’à se perdre et toucher le fond ; et c’est la route de nombreux peuples dépouillés, volés et pillés, victimes de systèmes politiques oppressifs, d’une économie qui les contraint à la pauvreté, de la guerre qui tue leurs rêves et leurs vies.
Le pape François nous a souvent rappelé que Dieu est miséricorde et compassion, et il a affirmé que Jésus « est la compassion du Père envers nous » (Angélus du 14 juillet 2019). Il est le bon Samaritain qui est venu à notre rencontre ; Lui, dit saint Augustin, « a daigné s’appeler notre prochain. Car Jésus-Christ s’est peint sous les traits du Samaritain secourant ce malheureux, abandonné sur le chemin par les voleurs, couvert de blessures et à demi-mort »
Dans la paroisse Saint-Thomas de Villeneuve à Castel Gandolfo, Léon XIV a présidé la célébration eucharistique, ce dimanche 13 juillet 2025. Exprimant sa joie à la communauté paroissiale, il a invité dans son homélie, à avoir «un cœur qui s’émeut, un regard qui voit et ne passe pas outre», mais aussi des «mains qui secourent et apaisent les blessures ceux qui sont dans le besoin».
Je suis heureux de vous saluer à l’occasion de votre pèlerinage à Rome, en cette Année jubilaire, centrée — comme vous le savez — sur la vertu théologale d’espérance. Je souhaite particulièrement la bienvenue aux jeunes, ainsi qu’aux enseignants.
Le Pape Benoît XVI aimait dire que ceux qui croient ne sont jamais seuls. En d’autres termes, nous rencontrons le Christ dans l’Église, c’est-à-dire dans la communion de ceux qui le cherchent sincèrement. Le Seigneur Lui-même nous rassemble pour former une communauté de croyants qui se soutiennent mutuellement. Combien le monde a besoin de missionnaires de l’Évangile, témoins de justice et de paix ! Combien l’avenir a besoin d’hommes et de femmes témoins de l’espérance ! Chers jeunes, telle est la tâche que le Seigneur ressuscité confie à chacun de nous ! Saint Augustin a écrit : "C’est toi qui le pousses à prendre plaisir à te louer parce que tu nous as faits orientés vers toi et que notre coeur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi… Je veux, Seigneur, te chercher… et t’invoquer en croyant en toi" (Confessions, I, 1). À la suite de ces paroles d’Augustin, et en réponse à vos questions, j’aimerais inviter chacun de vous, chers…
3- La présence de Dieu dans sa vie
Chers jeunes, vous avez bien dit : “choisir, c’est aussi renoncer à autre chose, et cela nous bloque parfois”. Pour être libres, il faut partir d’une base stable, du roc qui soutient nos pas. Ce roc, c’est un amour qui nous précède, nous surprend et nous dépasse infiniment : l’amour de Dieu. C’est pourquoi, devant Lui, le choix devient un jugement qui n’enlève aucun bien, mais conduit toujours au meilleur. Le courage de choisir vient de l’amour que Dieu nous manifeste dans le Christ. C’est Lui qui nous a aimés de tout son être, en sauvant le monde et en nous montrant ainsi que le don de la vie est le chemin pour réaliser notre personne. C’est pourquoi la rencontre avec Jésus correspond aux attentes les plus profondes de notre coeur, car Il est l’Amour de Dieu fait homme. À ce sujet, il y a vingt-cinq ans, ici même où nous nous trouvons, saint Jean-Paul II disait : "c’est Jésus que vous cherchez quand vous rêvez de bonheur; c’est lui qui vous…
2- Le courage de choisir
Chers jeunes, toute personne désire naturellement cette vie bonne, comme les poumons aspirent à l’air, mais combien il est difficile de la trouver ! Comme il est difficile de rencontrer une amitié vraie ! Il y a des siècles, saint Augustin a saisi le désir profond de notre cœur, le désir de tout coeur humain, meme sans connaître le développement technologique d’aujourd’hui. Lui aussi a connu une jeunesse tumultueuse, mais il ne s’est pas contenté de cela, il n’a pas réduit au silence le cri de son cœur. Augustin cherchait la vérité qui ne déçoit pas, la beauté qui ne passe pas. Comment l’a-t-il trouvée ? Comment a-t-il trouvé une amitié sincère, un amour capable de donner l’espérance ? En rencontrant celui qui le cherchait déjà, en rencontrant Jésus-Christ. Comment a-t-il construit son avenir ? En le suivant, Lui, Jésus, son ami de toujours. Selon ses propres mots : “Aucune amitié n’est fidèle si ce n’est en Christ. Si vous niez cela, il…
1- Sur l'amitié
Lors de la veillée du Jubilé des jeunes, ce 2 août 2025, à Tor Vergata (Rome), Léon XIV a répondu à trois jeunes sur les thèmes de l’amitié, du courage de choisir et du bien. Tout en improvisant et en répondant en trois langues, Léon XIV a ainsi donné de précieux conseils à la jeunesse catholique. En voici le contenu.
Ces derniers jours, vous avez vécu de nombreuses expériences enrichissantes. Vous avez rencontré des jeunes de votre âge, venus de différentes parties du monde et appartenant à différentes cultures. Vous avez échangé vos connaissances, partagé vos attentes, dialogué avec la ville à travers l’art, la musique, l’informatique, le sport. Au Circo Massimo, vous vous êtes approchés du sacrement de la pénitence, vous avez reçu le pardon de Dieu et vous avez demandé son aide pour mener une vie bonne.
Saint Augustin, parlant de sa recherche intense de Dieu, se demandait :
La première lecture, tirée du Livre de Qohelet, nous invite à faire, comme les deux disciples dont nous avons parlé, l’expérience de notre limite, de la finitude des choses qui passent (cf. Qo 1, 2 ; 2, 21-23) ; et le psaume responsorial, qui lui fait écho, nous propose l’image d’une “herbe changeante : elle fleurit le matin, elle change ; le soir, elle est fanée, desséchée” (Ps 90, 5-6). Ce sont deux rappels forts, peut-être un peu choquants, mais qui ne doivent pas nous effrayer, comme s’il s’agissait de sujets “tabous” à éviter. La fragilité dont ils nous parlent fait en effet partie de la merveille que nous sommes. Pensons au symbole de l’herbe : n’est-ce pas magnifique, un pré en fleurs ? Certes, elles sont délicates, faites de tiges fines, vulnérables, susceptibles de se dessécher, de se plier, de se briser, mais en même temps, elles sont immédiatement remplacées par d’autres qui poussent après elles, et dont les premières deviennent…
Très chers jeunes,