Carlo Acutis N°2

Rédigé le 25/08/2025


“Il n'a pas ignoré l'Évangile”

Rajesh Mohur, qui s’est converti au catholicisme grâce à Carlo, se souvient que l’adolescent s'était toujours intéressé à la situation des plus démunis. Il réservait des portions de son propre dîner pour les sans-abri et économisait pour acheter des couvertures et des produits de première nécessité aux pauvres. Un jour, lorsqu'il rencontra un homme pieds nus dans la rue, dans le froid milanais, il lui donna ses propres chaussures et rentra chez lui en chaussettes. "C'était un garçon très spécial, avec une foi profonde. Il m'a appris beaucoup de choses. (...) Un jour, je lui ai dit qu'il était extraordinairement bon, et il m'a répondu : "Je n'ai rien fait. C'est Dieu qui a accompli de grandes choses en moi."", se souvient Rajesh Mohur dans le documentaire.
Je n'ai rien fait. C'est Dieu qui a accompli de grandes choses en moi.
"La sainteté est possible." Cette phrase de Carlo revient à plusieurs reprises dans le documentaire car le jeune homme n'avait pas l'intention de devenir un héros de l'Église. Il voulait seulement être l'ami de Jésus, au quotidien, sans attirer l'attention. Dans une scène du film, la question se pose : "Pourquoi Carlo est-il devenu saint ?" La réponse est : "Parce qu'il n'a pas ignoré l'Évangile. Il l'a pris au pied de la lettre." Lors de ses funérailles, le 14 octobre 2006, un cortège inattendu s’est présenté aux portes de l’église Santa Maria Segreta : des sans-abri et des pauvres. Des personnes que lui seul connaissait. Des personnes à qui il apportait un repas, un sac de couchage, un mot chaleureux. Ce sont elles qui ont apporté une nouvelle preuve de sa sainteté, par leur présence.

Résolution : 
"C'était un garçon très spécial, avec une foi profonde. Il m'a appris beaucoup de choses. (...) Un jour, je lui ai dit qu'il était extraordinairement bon, et il m'a répondu : "Je n'ai rien fait. C'est Dieu qui a accompli de grandes choses en moi.""
Et si je demandais au Seigneur de m'aider à devenir un « geek de l'Évangile » ! Quelle audace, mais pourquoi