Parrain routier, comment accompagner ton filleul vers le départ RS

Rédigé le 04/10/2022


Quelques points à respecter pour toi, futur parrain routier

La demande de parrainage est un vrai cadeau. L’accompagnement du filleul est d’une grande richesse de par ses échanges, ses interrogations mais aussi un moment de remise en question sur ce chemin de sainteté proposé par le départ routier. Alors :
• Tu es un RS issu de l’AGSE, qui a promis le même texte que celui désiré par le filleul.
• Ton départ RS a eu lieu il y a au moins deux ans pour que, l’enthousiasme naturel passé, le temps ait permis de confronter ton engagement au réel. « Promets-tu de conformer tes actes et tes pensées aux exigences du réel ? » C’est ce temps de mûrissement qui permet de commencer à recueillir les fruits de ton départ RS.
• Tu as un écart d’âge suffisant pour l’accompagnement des plus jeunes.
• Tu es un routier « en route » qui a un engagement de service (dans ou hors du mouvement), qui rejoint régulièrement la communauté d’hommes à Vézelay (au moins une fois les trois dernières années). « As-tu songé que pour avoir accès à la route, il faut commencer par sortir de ta maison et de toi-même, renoncer à ton égoïsme, à ton confort, à ta sécurité, rechercher ce qui est difficile et vouloir vivre rudement ? »
• Tu es un routier qui n’hésite pas à marcher comme pèlerin sur les chemins de Saint-Jacques et tu proposeras à ton filleul d’aller marcher ensemble, les échanges seront bien plus profonds que ceux vécus assis dans un bon fauteuil.
• Vos rencontres sont régulières (une fois par mois) et permettent de réfléchir sur le sens du départ routier.
• Ta situation de vie est conforme aux exigences de l’Église catholique, tu es confirmé,
• Tu es membre de l’AGSE et donc cotisant.
• Tu t’assures que ton filleul respecte bien les conditions pour prendre son départ (voir Quelle procédure suivre en vue de prendre ton départ routier scout (départ RS) ? )

Quelques points généraux

L’accompagnement s’échelonne généralement sur un à deux ans. Il faut laisser le temps de la rencontre s’opérer, ne pas vouloir aller trop vite, surtout quand le filleul est jeune.
Quand, déjà ou enfin, le filleul, le père spirituel et le parrain routier sentent que le moment du départ proprement dit est venu, il est alors temps d’adresser au secrétariat route les lettres du parrain routier, du père spirituel (c’est souhaitable) et du filleul présentant la démarche, la progression, ce qui a été découvert lors de l’accompagnement, etc.
Ces documents sont à envoyer trois mois avant la date envisagée pour le départ routier proprement dit afin que le commissaire national route (CNR), ou un membre de l’ENR par délégation, puisse avoir le temps de valider l’aboutissement de la démarche et d’inviter la communauté d’hommes à t’accueillir. Il faut un minimum de délai pour lui permettre de s’organiser, de se libérer. C’est aussi le moment d’exprimer une éventuelle demande particulière. Le CNR pourra déléguer à un RS la possibilité de recevoir ce départ RS.