L’espérance dans le combat spirituel
Cette rencontre, nos frères et sœurs catéchumènes l’ont faite. Dieu les aime. Dieu est venu frapper à la porte de leurs cœurs blessés par le péché et il leur a révélé sa sainteté. Sur le chemin vers le baptême, nous demandons à Dieu de les purifier de tout péché par son amour. Et nous aussi, frères et sœurs baptisés, nous demandons à Dieu, plus instamment en ce temps du carême, d’être relevés du péché, notamment par le sacrement de la réconciliation. Je souligne au passage que le pardon est rendu possible par le dialogue confiant et la vérité. Le Christ va nommer à la Samaritaine son péché. Elle va reconnaître sa faute. N’ayons pas peur de parler de notre péché dans la confession : c’est ce dialogue en vérité qui ouvre notre cœur à la grâce de Dieu.
Une fois baptisé, le chemin ne s’arrête pas. Notre liberté humaine a besoin de s’ajuster, tout au long de notre vie, à la liberté divine, pour que notre amour puisse répondre à son amour. Et cela passe par des combats. Cela passe par des déserts… comme le peuple d’Israël dans le livre de l’Exode, alors qu’il est déjà passé par l’eau, qui préfigure le baptême, se trouve à cheminer dans le désert, qui préfigure notre carême. Pour adorer Dieu en esprit et en vérité, il nous faut, année après année, vivre ce chemin qui nous rapproche de Dieu, comme une vis s’enfonce plus profondément dans le bois tour après tour. Ce combat pourrait être désespérant. Et à vrai dire, c’est une tentation bien réelle. Autour de nous, de nombreux chrétiens pourraient témoigner avoir été tenté par le désespoir dans leur chemin de foi. C’est l’épreuve que l’on appelle souvent le "second oui". Après avoir dit oui à Dieu une première fois, par le baptême, ou par un engagement adulte dans l’Église, voilà qu’un second oui est nécessaire.
Résolution :
Dire oui au Seigneur à chaque instant de ma vie : cela est bien difficile, mais c'est cela aussi le grand signe de l'Espérance Si je tombe ou je trébuche, je sais que le Seigneur me pardonne dans le Sacrement de Réconciliation. Alors je n'ai pas peur. Et je peux continuer à grandir dans cette Espérance en connaissant la Miséricorde Infinie de Dieu.